Ça faisait a peine une semaine ou était-ce deux que j’étais revenue a la vie? Je ne savais plus trop, puisque je n’avais pas trop de moyen de savoir la date tout simplement. Et mes journées se ressemblaient toute. Je me levai le matin, pour ensuite aller me promener en ville, en essayant de retrouver ne serais-ce qu’un moment de normalité a ma vie. Mais être mort durant trois années, pouvait se montrer difficile sur l’esprit de quelqu’un. Et ma tête ne voulait que faire qu’une seule chose, explosé ! Je ne savais plus quoi penser de tout ceci. Oui, j’étais redevable à celle qui m’avait ramené à la vie. Mais pourquoi l’avait-elle fait? Je n’étais qu’un homme tout a fait normal, qui n’avait pas laissé grand-chose derrière lui a ma mort.  Je n’avais pas fondé de famille, et pas vraiment d’amis dans cette ville. Donc je ne voyais pas pourquoi j’étais de retour sur la terre des vivants. Bon j’avais au moins réussit une chose depuis mon retour, affronter celui qui n’avait qu’observer les dread doctor me torturer pendant des heures. Mais a part de cela, qu’avais-je donc a faire? Rien du tout…. Comme si ma deuxième chance a la vie, m’avait été donnée pour que je la gâche tout simplement. Je ne savais juste pas quoi faire de cette deuxième chance…


Donc mes mains bien enfoncé dans mes poches de ma veste, je marchais le long de la rue, sans but précis. Je ne faisais qu’observer les changements qu’il y avait eut dans cette ville depuis ma mort prématuré.  Jusqu'à se que j’entende mon propre ventre grogner, je n’avais pas vraiment manger depuis un certain moment. Il serait peut-être temps que je mange un petit quelque chose. Soupirant légèrement je regardai autour de moi, avant de voir un petit restaurant bar, qui m’avait l’air sympa. Haussant donc les épaules un peu, je tournai mes pieds pour m’y rendre. Mais ayant su se qu’il m’attendait a l’intérieur, je n’aurais jamais mis les pieds dans cette endroit. En franchisant la porte, je regardai autour de moi, essayant de trouver un coin tranquille ou pouvoir me poser un simple instant. Un coin reculer serait une bonne chose pour moi. Mais le bruit des verres se fracassant sur le sol, me sortit de ma recherche d’une place, pour me tourner vers la personne qui avait fait tomber ces verres. Et je fus sans voix pendant un moment indéfini, voyant une silhouette bien connu de ma personne. Ce visage je ne l’oublierais jamais, même si cela faisait déjà trois ans que je ne l’avais pas vue. Léa? Ici!? A Beacon Hill? Et merde! Mais que faisait-elle-la? Elle n’était pas au Canada avec ses parents? Double merde! Moi qui voulais passer inaperçu dans la ville, comme avant. Me voila dans un dilemme impossible à gérer, pas maintenant. Me voila devant ma cousine du coté de mon père, qui a surement appris ma mort trois ans auparavant. Que pouvais-je faire maintenant? Elle m’avait déjà vue !  Elle avait sans doute fais tomber ces verres a cause de moi justement. Ce qui était tout a fait normal comme réaction. J’étais mort depuis trois ans, elle croyait sans doute que j’étais un clone, une illusion, que je n’étais pas réellement la. Enfin je l’espérais bien. Ainsi je n’aurais pas à lui faire de la peine, ou lui faire peur…



Que devais-je faire maintenant? Lui parler ou fuir? Avalant difficilement, je fini par juste tourner les talons et ressortir aussi rapidement que j’étais entrée dans le restaurant. Je ne pouvais pas l’affronter maintenant! Pas aujourd’hui. Donc je fis ce que en quoi j’étais bon, je fuis la scène tout simplement. Elle aurait bien trop de question, que moi-même je n’avais pas les réponses. Mais aussi je n’étais juste pas prêt à lui parler. Peut-être un autre jour, ou je me déciderais à lui envoyer une nouvelle lettre. Comme lorsqu’on était plus jeune. Enfin j’avais déjà essayé de lui écrire quelque chose, pour expliquer ma disparition. Mais j’avais bien vite jeté toute ces essaie dans la poubelle. Je n’avais jamais réussi à écrire quoi que se soit qui aurait pu expliquer, le fait d’avoir disparu trois ans. Surtout que s’était sur que la nouvelle de ma mort avait dut se rendre jusqu’aux oreilles de ma seule famille en vie. Avançant le plus rapidement possible, sans paraitre comme un voleur, je ne m’attendais guère a se que cette dernière me suivre a l’extérieur. Donc lorsque je sentis sa main sur mon bras m’arrêtant d’un seul coup. Je lâchai un petit soupire. Et merde! Elle m’avait eut la, je pouvais donc pas fuir ces retrouvailles non voulu. Retournant mon regard sur la jeune femme, puisqu’elle ne me laissait pas vraiment le choix. J’évitai de regarder dans ces yeux, puisque je savais que je ne pourrais pas lui mentir si tel était le cas.  Et puis lorsqu’elle dit mon prénom, je ravalai un juron. Et bien oui, elle m’avait bien reconnu! Il fallait bien que je lui répondre, mais quoi? Que s’était bien moi, que j’étais revenu d’entre les morts? Elle ne croirait pas! Et en plus je ne voulais pas l’entrainer dans la vie que je vivais à présent. Je n’étais plus un humain normal. Mais bien une créature surnaturelle, sans l’être réellement. Puisque j’étais un rat de laboratoire, une expérience raté, par des fous. Qui n’avait que les points forts des garous et non pas le reste. Une chimère, un défaut dans l’univers. Lâchant un dernier soupire, je lui répondis tout de même.

- Oui, c’est bien moi Léa…


Que pouvais-je dire d;’autre? Mentir dire que ce n’étais pas moi et fuir les lieux? Non, en faisant cela je ne ferais qu’aggraver la situation déjà assez particulière. Surtout que je n’avais jamais penser tomber sur elle ici a Beacon Hill. J’avais cru avoir plus de temps pour trouver une bonne histoire à raconter à ma famille encore en vie. Et bien non, me voila dans un problème que je ne suis pas prêt a résoudre et encore moins a affronter. Mais je devais savoir ce qu’elle faisait ici, donc je n’hésitai pas un seul instant à lui poser la question.

- Que fais-tu ici à Beacon Hill?

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Non je n’étais pas prêt pour cette situation délicate, je voulais fuir les lieux et ne jamais me retourner. Pourquoi avait-il fallu que je me retrouve dans le seul endroit ou ma cousine travaillait? Pourquoi maintenant? Aujourd’hui? J’aurais préféré la revoir sur d’autre terme que celui-ci. Puisque j’étais loin d’avoir une bonne histoire à lui raconter pour ma disparition soudaine de trois ans. Bien que je me doute que l’ami de mon père, avait sans doute contacté ma seule famille encore en vie, pour leur annoncer mon décès. Sans savoir comment j’étais mort. Puisque je me doutais que les policiers de la ville, n’avaient sans  doute pas dit que j’avais été tué par des docteurs en vie depuis près de cent ans. C’était assez impossible à raconter à des humains normaux. Ce qu’était ma famille. Il n’y avait que moi, qui n’étais plus un humain, mais bien une chimère.  Donc j’avais voulu fuir cette situation, mais bien sur elle m’en empêcha bien rapidement. En me suivant à l’extérieur et m’agrippant par la manche de ma veste.


Maintenant elle me tenait par le poignet, m’empêchant de juste lui tourner le dos, pour ne pas qu’elle scrute mon visage. Et voir que s’était bien moi. Surtout qu’elle me demanda si j’étais réellement la. Malheureusement je ne pouvais gue relui mentir, je ne pouvais pas dire que je n’étais pas Ryan. Que j’étais juste le fruit de son imagination, ou encore son jumeau. Puisqu’elle ne me croirait sans doute jamais. Mais aussi je n’avais jamais réussit à lui mentir. S’était bien une chose que je n’arrivais pas a aire avec elle, et ce depuis notre enfance. Elle avait toujours comme une petite sœur pour moi. Surtout qu’aucun des deux on avait de la fratrie. Donc c’était assez facile de se voir comme un frère et une sœur, ayant passé beaucoup de temps ensemble, ou s’écrivant des lettres a presque tous les jours. Voila pourquoi cette situation me rendait si mal alaise. Je ne pouvais guère la regarder droit dans les yeux, faisant tout pour éviter son regard sur moi. Bien que je savais qu’en faisant cela, je la blessais sans aucun doute. Mais ceci était trop dur pour moi. Je n’aurais jamais cru la revoir si vite. Je croyais avoir le temps de trouver une raison valable à ma disparition.




Bon lui demander ce qu’elle faisait dans cette ville, n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Mais j’ignorais comment partir une conversation, qui n’irait pas sur le fait que j’avais été déclaré mort il y a trois ans de cela. Je sens son regard sur mon visage, mais je  fais toujours tout pour éviter de la regarder, mais si cela me fais du mal a moi-même et a elle aussi par la même occasion. Donc lorsqu’elle cri âpres moi de la regarder, je fus surpris un instant. Ce n’était pas de son genre de crier âpres moi. Mais je peux comprendre sa frustration contre ma personne en ce moment. Je tournai donc mon regard sur elle, pour observer son visage un simple instant. Il allait bien falloir que je lui parle, puisque je savais qu’elle n’allait pas me lâcher tant que je ne lui fournirais pas de réponse.


- Je…


Bordel!? Mais que voulait-elle que je lui dise au juste? J’ignorais quoi dire, pour ne pas paraitre comme un fou ou encore juste ne pas la blesser. Mais si je savais que je la blessais déjà en ne disant aucun mot. Que pouvais-je faire d’autre? Soupirant de nouveau, je posai une main sur son épaule, lui montrant que j’étais bel et bien réel.


- Ça serait compliquer a expliquer… Et tu vas me prendre pour un fou…

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Cette situation est plus qu’intolérable pour moi, surtout que je ne savais pas quoi lui dire pour ne guère paraitre comme un fou devant ma cousine. Encore et totalement humaine. Comment pourrais-je lui dire que le monde n’est pas comme on le croyait lorsque nous étions jeunes? Que les monstres des films de science fiction existent réellement. Et non pas seulement les loups-garous, mais aussi les docteurs fous qui font des expériences pas possible sur le corps humain. Obligent un simple humain comme moi à devenir une créature, une chimère, passant outre les règles des véritables créatures surnaturelles. N’ayant que les point fort de ces derniers et presqu’aucun point faible. J’avais été crée de toute pièce par ces trois hommes cingler, et ce n’était pas aujourd’hui que ceci allait s’arranger ou encore s’effacer. Oui, j’avais peut-être réussi à dire ma façon de penser au jeune homme qui n’avait que regarder ces trois fous faire ce qu’il voulait de moi. Mais me retrouver face a Léa, face a ma cousine que je considérais comme ma sœur, je n’arrivais pas a placer une seule bonne idée, pour expliquer ma façon de me conduire. Ou encore juste le fait que je suis mort durant trois années entière? Est-ce que je lui dis que j’ai mentit, que j’ai fait comme si j’étais mort pour fuir un quelconque problème? Non, elle n’allait sans doute pas me croire. Et avec raison, je n’avais jamais été un bon menteur, du  moins pas avec elle.


Alors je ne fis que poser une main sur l’épaule de celle-ci, lui montrant que j’étais bel et bien la. Qu’elle ne rêvait pas, bien que j’aurais très bien pu juste m’enfuir et affronter cette situation un autre jour. Je savais que si je faisais cela, elle allait sans doute m’en vouloir. Et peut-être ne plus jamais vouloir me parler. Donc je devais essayer de trouver une façon d’excuse mon absence de trois années entière, sans paraitre pour un fou. Donc dire que j’étais une chimère a présent, qui a été tuer par trois médecin fou était peut être pas la meilleur chose à dire pour paraitre saint d’esprit. Bien que je n’étais même plus sur d’être saint d’esprit. Pour moi aussi revenir à la vie en tant que chimère était quelque chose de tout nouveau. Jamais vécu que très peu de temps après leur expérience sur moi, donc je n’avais pas vue ce dont j’étais réellement capable en tant que chimère. Et maintenant pour lui expliquer tout ceci? Comment allais-je faire? Pendant un léger instant j’observe les alentours, voyant bien que les gens nous en voulaient d’être en plein milieu d’une rue plus que passante. Donc laissant ma cousine tenir mon avant-bras, aussi fortement je reposai mon regard sur elle, avant de juste dire.


- Éloignons nous, juste un peu du chemin…d’accord?



Je fis un léger sourire avant de l’amener avec moi sur le bord de la route, laissant ainsi les gens passer comme bon leur semblait. Les paroles qu’elle me prononça, m’avais fais mal au cœur. C’est vrai qu’elle me voyait comme son frère, donc je ne pouvais me défiler si facilement. Je ne pouvais la blesser encore plus que ce je venais de faire. Soupirant légèrement, j’adossai mon dos sur la bâtisse derrière moi avant de poser mon regard remplis de tristesse sur cette dernière. J’allais devoir lui dire la vérité, je ne pouvais pas lui mentir, je n’allais pas commencer aujourd’hui.

- Je voudrais te dire que je ne suis qu’un fantôme…que je ne suis pas réellement la, parce que ca serait sans doute plus facile a entendre que ce qui m’est réellement arrivé, voila déjà trois ans…



Je pris une petite pause pour essayer de rassembler mes idées ainsi que mon esprit a ce que j’allais dévoiler en ce moment même. Serait-elle assez compréhensive pour ne pas le traiter de fou. Croira-t-elle au monde surnaturel? Alors que lui-même en arrivant en Amérique n’y avait pas cru, même si son patron était un être surnaturel et qu’il l’avait sauvé de façon impossible pour un humain normal.

- A mon arriver a Beacon Hill, tout allait très bien. J’ai même vécu un an sans aucun problème…c’est la qu’eux sont arrivé…les mecs qui ont pourri ma vie…

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Maintenant que j’avais réussi à dire plus que trois simples mots et bien une phrase complète. Je ne voulais plus autant fuir la situation, puisque je savais très bien que fuir cette fois-ci, ne réglerais rien du tout. Non, cela pourrait empirer ma situation actuelle. Donc je n’avais que laisser ma cousine avoir une emprise su mon avant bras, lui mentionnant juste qu’on devrait peut-être s'éloigner de la rue passante. Pour cessez d’importuner les passants, qui nous dévisageaient de plus en plus. Lorsque nous fumes enfin éloigner, je repose mon regard sur elle, en espérant pouvoir trouver une façon de lui expliquer ce qui m’étais arrivé sans qu’elle me prenne pour un fou. Bien que n’importe qui pourrait me prendre pour un fou, juste pour le fait que j’étais revenu à la vie par miracle. M’adossant contre le mur derrière moi, habituellement j’aurais croisé les bras contre mon torse, mais puisque je la laissais avoir cette emprise sur mon poignet. Je ne peu pas bouger beaucoup. Mais bon je lui souris quand même un peu pour la rassurer que je suis bien la, et toujours le même. Bien que j’ai un peu de misère à m’exprimer en ce moment. Je reste le cousin qu’elle aime et connait sur le bout de ces doigts.


Donc lorsque je mentionnai que j’aurais préféré lui dire que je n’étais qu’un fantôme, que je n’étais pas réellement la. Je détournai le regard un léger instant parce que c’était la pure vérité. Tant qu’à être revenu a la vie avec cette chose en moi, j’aurais préféré ne jamais revenir. Je n’étais plus un humain, mais un monstre, une créature qui ne devrait même pas exister. Maintenant que j’ai juste mentionné le fait que des mecs m’ont pourri la vie, simplement un an après mon arriver au États-Unis, semble la rendre perplexe un peu. Comme si elle savait quelque chose qu’elle ne devrait pas. J’espère que personne ne lui a jamais mentionné le genre de créature qui vit la nuit ici. Sinon je devrais rencontrer cette personne et lui dire ma façon de penser. Je ne voulais pas entrainer ma cousine dans ces histoires de surnaturelle, mais je serais bien obliger si elle commence à me poser des questions sur ma disparition de la surface de la terre durant trois ans. Bon aller je devais me lancer, j’avais déjà commencé, je ne pouvais plus reculer maintenant, même si je ne voulais pas l’y entrainer, je ne pouvais pas lui mentir. Et je n’arrivais plus avoir son regard triste sur moi. Je voudrais être le même pour elle, celui qu’elle avait toujours connu. Mais je n’étais plus exactement comme avant.

- Comment dire... Ils ont fais des expériences sur moi. Des améliorations, comme ils me l’avaient mentionné lorsqu’ils m’ont approché…


Approcher était un bien grand mot. Kidnapper aurait été plus exacte, mais je ne voulais guère l’inquiété plus qu’elle ne l’était déjà sur mon état. Juste repenser a ce moment de ma vie, me rendais déjà un peu plus froid. Même si je ne voulais pas démontrer ce genre d’émotion envers elle. Ce n’était pas de ma faute, j’étais rendu ainsi. Un peu plus froid qu’avant, ma transformation en chimère n’avait pas seulement affecté mon corps. Mais aussi un peu mon caractère, ou était-ce ma venu dans ce pays qui avait changé cela? Je n'étais plus trop sur de la raison de mon changement de tempérament. Que pouvais-je dire d’autre à part que cela? Je n’avais pas vraiment envie d’aller plus loin dans les explications. Alors je ne dis pas plus que cela, attendant de voir la réaction qu’elle aurait à cette mention.

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Reparler de cet incident d’il y a déjà trios ans, était  dure pour moi. Puisque je ne me faisais toujours pas à l’idée que ces trois médecins fous m’avaient volé ma vie. Ils m’avaient kidnappé, pour faire des expériences sur moi. Des heures et heures de torture insupportable. Tellement que je me demandais encore comment j’avais pu me relever de cette table d’opération. Je n’avais aucun souvenir tangible de tout se qu’ils m’avaient fais subir durant ces heures-la. Tout se dont je me souvenais était la douleur dans tout mon être, ainsi que le regard du jeune homme, qui semblait presque s’amuser de la douleur dont je souffrais. Bien que maintenant je sache qu’il regrettait ce geste porté, je restais toujours méfiant de ce jeune homme tout simplement. Je ne pouvais guère pardonner ces monstre de ce qu’ils m’avaient fais subir. Surtout que toute cette douleur, m’avais mené a quoi? Une seule et unique semaine en dehors de leur laboratoire? Avant d’être tuer par eux? Car d’âpres eux, j’étais un sujet raté? Mais quelle bonne blague ! Pendant trois ans je m’étais retrouver sous terre, ma famille avait été informé de ma mort. Alors que cela ne faisait qu’une année entière que j’étais rendu au États-Unis. Que je laissais derrière moi, ma pauvre cousine, qui était comme une petite sœur pour moi? Et que maintenant je devais affronter mon passée, et lui mentionner ce qui s’était dérouler avec moi? Pourquoi je n’avais plus écris durant ces trois dernières années? Et lui dire quoi? Que je me suis fais passer pour mort? Comme si ca pourrait arranger les choses. Non, je me devais de lui dire la vérité, même si je ne voulais guère l’embarquer dans ces histoires de surnaturelle. Et encore moins dans ces histoire de chimère à la con !



Mais je crois qu’avoir simplement parlé du fait que j’avais été approché par des hommes qui m’avais fais des ‘amélioration’, avait déclenché un petit quelque chose dans la tête de ma cousine. Non, dites-moi pas que quelqu’un avait parlé à ma cousine du monde surnaturelle! Tout sauf ça. Je ne voulais pas qu’elle soit mêlée dans tout ceci. Au grand jamais ! Alors c’est sur que lorsque le mot chimère frôla les lèvres de cette dernière, je voulu grogner, briser quelque chose, n’importe quoi! Bordel! Qui avais été assez con pour lui parler de cela?! Bon du monde surnaturelle, s’était assez probable avec se qu’il se passait dans cette ville et connaissant la curiosité de Léa. Elle aurait fini par tout découvrir par elle-même. Mais le sujet des chimères, ca je ne voulais pas qu’elle en soit au courant déjà. Grognant légèrement, je détourna le regard de celle-ci, sentant que mes yeux allaient sans doute devenir bleus. Ce que je ne voulais guère. Je serrai plutôt les poings quelque peu, avant de prendre une grande inspiration. Enfonçant mes griffes dans mes paumes, avant de reposer mon regard sur elle. Avant de simplement lui demander, d’un air presque meurtrier.

- Comment connais-tu ce mot?



J’aurais voulu lui demander qui lui avait parlé de cela aussi. Mais j’attendis plutôt qu’elle répondre à cette question d’abord. Je ne pouvais pas la bousculer plus que cela de toute façon. Je devais m’y prendre ‘une nouvelle façon pour lui se qu’il m’était arrivé. Merde !

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Pourquoi quelqu’un avait-il ou t’elle parler des chimères à ma pauvre innocent cousine. Celle que je vois comme une petite sœur pour moi. Une personne pour laquelle je ferais tout pour qu’elle soit protégée de tous les dangers possible. Qui avait été assez con pour lui parler de cela? Il ou elle n’aurait pas pu laisser ce sujet hors de leur discussion ! J’aurais tellement préféré qu’elle ne connaisse pas ce mot, cette chose, ce monstre, que j’étais devenu il y a de cela déjà trois ans. Léa n’avait aucune idée dans quoi elle s’était embarquée en disant ce simple petit mot. Ce mot, qui me fait froid dans le dos. J’aurais voulu rester un humain normal pour toujours, vivre une vie tout à fait simple. Sans avoir peur de me faire tuer par des gens qui déteste ce que je suis. Mais je devais vivre avec cette nouvelle réalité maintenant, bien que je ne puisse jamais m’y faire entièrement, ça je le savais au fond de mon âme.  Et un jour, j’allais sans doute reperdre la vie à cause de ceci d’ailleurs.



En entendant ce simple petit mot, je sentis la colère monter en flèche en moi. Mais elle n’était aucunement diriger vers la petite humaine, au contraire. Mais plutôt envers la personne qui lui avait parlé des chimères tout simplement. Il valait mieux que je ne rencontre jamais cette personne, sinon cette rencontre la pourrait mal finir, pour l’un d’entre eux. Et ça ne serais pas moi. Je détestais le fait qu’elle connaissait ce mot. Serrant davantage mes poings, au point ou mes jointures devinrent blancs. J’avais envie de frapper sur quelque chose, alors que je n’étais même pas un homme violent. Mais cette transformation avait changé beaucoup plus de chose que juste ma race. Mais aussi mon caractère si doux n’était plus, j’aimais presque la violence à présent. Sans trop aimer non plus. Par contre cette personne qui avait dévoilé ce mot à ma cousine allait le regretter et ceci était une promesse. Lorsqu’elle me dit qu’elle avait juste entendu parler, je lâchai un léger grognement. On ne pouvait pas juste en avoir entendu parler ainsi. Ce n’était pas un sujet qui faisait la une des journaux ou quelque chose de genre.


- Entendu parler? Qui ta parler de ce sujet, Léa? Ce n’est pas un sujet qui faut prendre à la légère.


En sentant la main de ma cousine sur ma main, je retournai mon regard sur elle. Je détestai l’air qu’elle avait sur le visage. On aurait dit qu’elle avait peur de moi en ce moment et ce n’est pas ce que j’ai voulu projeter contre elle. Au contraire! Je veux simplement savoir comment elle était au courant des chimères. Ce n’était pas un sujet que je voulais qu’elle connaisse, du moins pas pour le moment. J’aurais préféré être celui qui allait lui en parler, le moment venu. Et nos retrouvaille n’avait pas été le moment que j’aurais voulu. Mais je ne pouvais guère reculer, puisque le sujet était déjà sur la table en ce moment précis. Lâchant un nouveau soupire, je relâche la pression sur mes mains, passant celle qui ma cousine ne tiens pas sur mon visage. Avant de la regarder droit dans les yeux. Il était temps que j’arrête de tourne autour du pot. Et que je lui dise ce que j’étais rendu en ce moment. Bien que ce n’était pas quelque chose que je voulais avouer si facilement.


- J’aurais préféré t’en parler dans d’autre circonstance que nos retrouvailles. Mais ce mot…c’est exactement ce qui m’est arrivé…il y a trois ans de cela.

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Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi quelqu’un lui avait seulement fais mention des chimères. Cette personne aurait non seulement parler du monde surnaturelle a une pauvre humaine innocente, mais en plus parler d’une créature qui ne devrait même pas exister dans ce monde. Bien plus que les êtres surnaturel? Bien que je me doutais qu’elle n’allait pas me dévoiler qui était cette personne, surement parce qu’elle avait peur que je m’attaque a celle-ci? Ce qui était peut-être vrai. Enfin je ne sais pas comment je réagirais devant cette fameuse personne qui avait ouvert sa grande bouche pour parler de ce genre de chose avec ma cousine ! Mais c’est sur que je ne serais sans doute pas très gentil avec cette personne. Même si elle ou il avait une bonne raison de tout expliquer a Léa, je sentais trop de colère en moi, pour pouvoir entendre raison pour le moment. Et c’est bien ce qui me faisait peur en ce moment. Donc ce fut dans un soupire de soulagement que je fus heureux de constater que ma cousine n’allait guère révéler qui était le ou la coupable du dévoilement du monde surnaturelle a cette dernière. C’était mieux ainsi de toute façon. Même si je voulais le savoir, elle ne me le dira sans doute jamais. Bien qu’un grognement était sortit de ma gorge a ce moment précis, ce n’était pas mon intention. Je ne voulais pas me montrer agressif, mais cette histoire me rendais malade, en plus que la colère n’avait jamais été un point fort de ma personnalité. Être une chimère n’aidait aucunement mon cas, en ce moment. J’espérais une seule chose, que mon regard n’aille pas changer de couleur. Ceci pourrait encore plus effrayer ma cousine. Surtout si son informateur lui avait parlé de la couleur des yeux et leur signification. Bien que les miens tournait bleu, que parce que j’avais de la hyène en moi.



Lorsqu’elle fini par enfin me répondre sur une question, je retournai mon regard plus que glaciale sur elle. Surtout qu’elle me mentionne qu’elle ne prend pas tout ceci a la légère au contraire. Ceci me clame un peu, je dois l’avouer. Masi il reste une partie de moi qui a peur pour sa sécurité a présent. Puisque j’ignorais comment les chasseurs procédaient dans leur chasse aux créatures. Tuait-il juste l’être en particulier ou aussi ceux qui connaissent ce monde? J’espérais réellement que se ne soit que la créature en question… Sinon j’étais mal barrer en ce moment. Lorsqu’elle lui dire qu’elle était heureuse de savoir, puisqu’ainsi elle pourrait mieux me comprendre, si je voulais d’elle dans ma nouvelle vie. Me fis un pincement au cœur. C'est sur que je voulais d’elle dans ma vie! Mais je ne savais pas comment réagir? Et si je serais capable de me contrôler. Je savais que mon patron allait m’aider à me remettre sur pied, bien qu’il ait été surpris de me revoir. Il serait en mesure de m’apprendre à être comme lui, puisqu’il était un garou. Lâchant un léger soupire, je plongeais mon regard dans le sien. Celui-ci beaucoup moi glacial que plutôt.



- Bien sur que je veux que tu sois dans ma vie Léa…la n’est pas la question…Je ne veux juste pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute, c’est tout.




En sentant sa main contre la mienne, je fini par me relaxer bien plus que plutôt. Sentant la colère en moi descendre, sans pour autant disparaitre malheureusement. Ferment mes yeux ne serais-ce qu’un instant, pour finir de me calmer, je pris une grande inspiration. Avant de reposer mon regard sur elle, pour lui répondre une fois de plus.


- Oui, il serait peut-être mieux d’aller dans un endroit moins achalander pour discuter. Et c’est mieux que je t’avoue tout maintenant…

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Même si je détestais le mot “chimère” je ne pouvais pas en vouloir à ma cousine d’être curieuse et d’avoir fini par apprendre ce que signifiait ce mot. J’aurais juste préféré être celui qui lui en aurait parlé. Bien que voila à peine quelque jour j’étais encore enterrer six pieds sous terre. Comment j’aurais pu lui dire quoi que se soit sur le sujet, ayant été mort? Donc qu’une autre personne lui en aille parler n’était peut-être pas si mal que je ne pouvais le croire. Même si j’aurais préféré qu’elle reste loin de tout ceci, qu’elle reste avec ces parents au Canada. De n’être jamais venu dans cette fichue ville de malheur. Je ne pouvais pas changer ce qui était arrivé par le passée, ce qui était bien dommage. Sinon je n’aurais peut-être jamais posé les pieds ici à Beacon Hill. Et ma vie aurait pris une tournure bien différente que celle-ci. Une chose était sur, ma cousine était toujours aussi têtu, elle n’avait vraiment pas l’intention de me nommer la personne qui lui avait parlé du monde surnaturelle, en plus de ce fameux mots que je haïssais de plus en plus, depuis mon retour a la vie. Mais même si elle ne voulait rien me dévoiler, je tentai de garder mon sang froid et de rester clame surtout. Je lui avais assez fais peur pour une journée. Bien qu’il allait s’en doute se passer quelque chose qui allait me refaire perdre mon calme, j’allais essayer de ne pas m’emporter sur tous les sujets que nous allions entreprendre aujourd’hui.


J’aurais bien pu lui en vouloir de ne pas me dire qui était cette personne, mais en même temps ceci était une meilleure solution à faire. Sinon je pourrais très bien traquer cette personne et lui demander des comptes. Ceci pourrait mal finir pour moi ou la personne en particulier. Donc je n’allais pas poser plus de question que cela sur l’identité de cette personne et peut-être qu’un jour elle allait me le dire de son plein gré. Enfin je l’espérais. Mais en même temps peut-être pas. En lui disant que je voulais encore d’elle dans ma vie, avait eu un effet apaisant sur elle. Comme si elle avait eu peur que je la repousse après aujourd’hui. C’est vrai que j’aurais pu. Mais elle était une des seules personnes sur qui je pouvais compter dans cette ville de malheur. En comptant mon patron dans le lot. Je n’avais pas beaucoup d’amis dans les environs. Donc avoir des alliées étaient une bonne chose pour mon humeur, mais aussi pour ma vie qui avait été plus que chambouler depuis quelque temps. Mais faut croire que le reste de ma phrase lui avait fait réaliser dans quelle situation elle se retrouvait en connaissant le monde surnaturel ainsi. Mais il ne fallait pas qu’elle s’en fasse j’allais pouvoir la protéger maintenant. Bien mieux que lorsque j’étais un petit humain frêle qui fuyait devant le danger. Je la regardai donc droit dans les yeux avant de simplement dire.


- Je te promets que jamais rien ne t’arriva tant que je resterais en vie….



Puis serrant la main de cette dernière dans la mienne je la laissai reprendre la parole, pour dire que rien ne lui arriverais tant a moi qu’a elle. Ça je ne pouvais complètement y croire. Puisque je savais maintenant que j’étais traquer par les chasseurs et quoi d’autre en plus de cela? Les chimères n’avaient jamais été vues d’un point. Donc j’avais toujours une angoisse dans mon esprit que je retourne dans ma tombe, bien plus vite que prévu. Soupirant légèrement, je la laisse me trainer dans un petit parc non loin du restaurent ou elle y travail. L’endroit semble désert, donc ici serait sans doute le meilleur endroit pour lui expliquer ce qui m’est arrivé trois ans plutôt. Mais je devais commencer par le début non, donc il y a de cela quatre ans, a mon arriver en Amérique…Hésitant un peu, je fini par ouvrir la bouche pour la refermer presqu’aussi tôt. Comment commencer cette histoire? Bon aller je me lance !


- Bon il y a quatre ans de cela, je suis arrivé au États-Unis, sans le dire n’a personne sauf à l’ami de mon père, qui a eu ma garde. J’ai vécu pendant un an à New-York, pour ensuite venir m’installer ici a Beacon Hill, pour suivre mon patron. C’est juste quelque mois après mon installation dans la ville, que ces médecins se sont présentés devant moi, me laissant pas réellement le choix de les suivre…

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Dire qu’elle serait en sécurité, tant que j’allais respirer, avait peut-être été une mauvaise façon de prononcer la situation. J’aurais dut utiliser une autre formulation. Sachant fort bien qu’elle ne voulait sans doute pas penser au fait qu’il y a peine quelque jour j’étais encore sous terre, mort d’une façon étrange. Que personne ne connaissant guère le surnaturel aurait pu expliquer. Une simple piqure m’avait envoyé sous terre pendant trois longue années.  Donc je me doutais fort bien que juste parler de la protéger, tant que je serais en vie avait dut lui faire du mal à nouveau. Penser au fait que je pourrais très bien retourner dans ma tombe un jour ou l’autre. Surtout que j’ignorais encore comment j’étais de retour parmi les vivants et qu’ainsi j’ignorais aussi la raison de ce miracle. Mais connaissant un peu le monde surnaturel à présent, je me doutais qu’il y avait une raison derrière mon retour à la vie. Surtout que depuis mon retour j’avais entendu dire que je n’étais peut-être pas le seul à être de retour. Mais je ne connaissais pas encore le nombre de personne de retour à la vie. Il allait falloir que je fasse une petite enquête sur le sujet.


Et c’est bien ce que je pendais mes mots avait touché la jeune femme, la faisant frissonner. Serrant encore plus ma main dans la sienne. Et merde! J’avais encore réussi à dire ce qu’il ne fallait pas. Ce n’était pas la première fois depuis mon retour à la vie inexpliqué. On aurait dit que je n’avais plus de filtre lorsque j’ouvre la bouche pour dire le fond de ma pensée. Mais cette fois-ci, il aurait mieux fallu que je me taise sur le sujet. Ou que je trouve une meilleure formulation que ce que j’avais prononcé. Bien que la maintenant, il était bien trop tard pour retirer mes paroles prononcer a la va ite ainsi. Soupirant un peu, je posai mon autre main sur celle de ma cousine, qui tenait la mienne. Lui démontrant ainsi que je m’excusais des mots que je venais de dire.


- Ne t’inquiète pas, je ne mourrais pas de sitôt. Je me suis mal exprimer c’est tout. Tu ne me perdras pas de nouveau.



Elle m’avait ensuite entrainé dans un petit parc non loin d’où elle travail, pour qu’on puisse discuter en tout discrétion. Au départ j’aurais voulu fuir cette situation dans laquelle je m’étais mis en entrant dans ce restaurent, il y a quelque minute. Mais je ne pouvais maintenant plus fuir les lieux, comme un lâche, et expliquer ce qui m’était arrivé il y a trois ans de cela. Même si ceci était des événements que je préférais oublier à présent. Ceux-ci faisait partit de mon passée, et sans cet instant je serais sans doute perdu. Ou encore je serais un simple humain dans un monde surnaturel. Comme ma cousine l’était en cet instant précis. Une simple humaine dans une ville regorgeant d’être surnaturel. J’avais donc commencé mon récit, sans qu’elle ne m’interrompe une seule fois. Et puisqu’elle ne posa une seule question sur ce que je venais de dire, j’allais devoir continuer sur la même lancer.



- C’est trois médecins m’ont donc amené dans les souterrains de la ville, ou leur salle d’opération se retrouvait. Enfin une salle de torture plutôt. Donc pendant des jours, ils m’ont torturé, essayant de me changer en leur créature parfaite. Mais comme la plupart des jeunes qui se sont retrouvé dans la même situation que moi, je ne fus qu’un échec de plus a leurs yeux. Tout ce que je me souviens lorsqu’ils m’ont enfin relâché, ce fut les rayons du soleil sur mon visage, avant que l’un d’eux m’enfonce une aiguille dans le cou, disant que j’étais une expérience rater. Je suppose que c’est ainsi que j’ai trouvé la mort…

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Normalement j’aurais fuit depuis bien longtemps cette situation dans laquelle je me retrouvais. J’avais toujours fuis mes problème avant, mais depuis ma transformation et mon retour a la vie, je me retrouvais souvent a rester et de ne plus fuir comme le lâche que j’étais autrefois. C’était peut-être pour cela que lorsque j’avais repris du service chez mon ancien patron, j’avais quitté d’être en arrière du comptoir, pour plutôt prendre ma place sur les scènes. Tout ces changement qui s’était produit en moi, depuis ma mort était quelque peu surnaturelle. Mais c’était le nouveau moi, je ne pouvais plus changer. Du  moins, je ne voulais pas retourner au lâche que j’avais été. J’avais quand même fuis le pays ou j’avais grandit, a cause d’une simple rupture et je m’étais retrouver ici. Un endroit encore plus dangereux que l’Afrique ou l’Australie. Puisqu’ici j’avais trouvé la mort, mais aussi que mon arriver en Amérique n’avait pas été des plus chaleureuse non plus. Sans tout ceci, je serais sans doute resté en Afrique à souffrir en silence. Donc que je souffre là-bas ou ici, donnait pas mal le même résultat. Sauf qu’ici j’avais des gens qui tenait à moi, comme ma cousine. Bien que je déteste le fait qu’elle connaisse le monde surnaturel et encore plus le mot « chimère », je ne pouvais lui en vouloir d’avoir été curieuse. J’aurais sans aucun doute agis de la même façon, si j’avais été à sa place.


Maintenant que le petit moment d’embarras était passé, surtout que j’avais crée ce petit moment, en parlant de ma mort. Et du fais que j’allais la protéger tant que je serais sur terre. Qui avait été la pire façon de dire ceci. On était à présent dans un petit parc non loin du restaurent, assis sur un banc. Ou je devais à présent lui parler de ce qui m’était arrivé. Bien que je ne voulais pas particulièrement. Il serait mieux que se soit moi qui lui parle de ceci, plutôt qu’un inconnu. Puisque mon retour a la vie, allait peut-être amener des questions avec le temps. Bien que je n’aie pas vécu longtemps à Beacon Hill, on avait tout de même retrouvé mon corps lors de ma mort. Sinon comment ma famille aurait été mise au courant, autrement? Après que j’eus enfin terminer mon récit, dont la douleur que je me procurai en m’en souvenant ne fut pas une partie de plaisir. Mais je savais que personne d’autre qu’elle ne voudrait la connaitre, donc je n’aurais plus jamais à en parler par la suite. Je sentis par la suite, la jeune femme relâcher ma main, pour me serrer contre elle. Ce petit câlin fut une surprise pour moi, mais je ne détestai guère qu’elle le fasse. Me souvenir de cette torture était une chose que je détestais faire. C’était presque si j’étais encore sur cette fichu chaise à endurer ce mal. Je la serra donc a mon tour dans mes bars. Et ce qu’elle me dit me fit le plus grand bien. Les médecins de l’horreur étaient morts? Quelle bonne nouvelle !


- Ils n’existent plus? Comment sais-tu cela?


Lorsqu’elle fini par se décoller pour plonger son regard dans le mien, je sentis qu’une question lui frôlait les lèvres. Et je ne fus pas déçu, a sa question je fis un sourire bienveillant avant de lui répondre.


- Je ne compte pas partir de la ville pour l’instant. J’ai un boulot ici. Et puis si tu es ici, je ne te laisserai pas seule.

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