Maintenant que le sujet des chimères est loin derrière nous, je peux enfin mieux respire. S’il y a une chose dont je n’aime pas discuter, c’est bien ce que ces hommes m’ont fait subir pendant des jours et peut-être même des semaines. Je n’ai jamais su combien de temps j’avais été attaché sur cette table d’opération, avant qu’ils ne me laissent partir. Que pour quelque heure par contre. J’avais eut le temps de sentir le soleil sur ma peau, pour ensuite en sentir un derrière moi, me disant que j’étais un échec. Puis cette douleur au coup, pour me réveiller quatre ans plus tard, au pied du Nemeton? Donc savoir que ma cousine avait déjà été mise au courant de ce que j’étais, m’avais un peu mis hors de moi. Mais j’avais fini par comprendre que celle-ci n’avait été que curieuse. Ce qui était tout a fait normal dans cette ville, ou le surnaturel se retrouve à chaque coin de rue. Elle aurait été mis au courant dune façon ou d’une autre. Bien que j’aie aimé être celui qui lui en parle. Il y a peu de temps, j’étais mort, donc je n’aurais guère pu être cette personne…


Mais le fait qu’elle me dise que ces personnes avaient été détruites me fit le plus grand bien, par contre. Je n’aurais jamais pensé que ces monstres auraient pu être arrêtés ainsi. Si ce n’aurait pas été le cas, je m’e aurais bien occupé moi-même. Maintenant je n’avais plus besoin de le faire. A moins, que celui ou celle qui m’avait ramené en fasse de même avec ces derniers. Juste cette petite penser me fit froid dans le dos, mais je n’allais guère le mentionner à ma cousine. Ne voulant pas l’inquiété de nouveau ou lui faire peur non plus. Par contre, je ne pu m’empêcher de lui demander qui lui avait mentionné le fait que ces docteurs étaient morts. Elle ne répondit pas entièrement à la question, mais me dit qu’ils étaient morts depuis au moins un an. Donc je ne fis qu’hocher la tête, je n’allais pas la forcer à me dire qui lui en avait parlé. Elle voulait s’en doute protéger cette personne et je la comprenais entièrement. Bien que j’aime réellement le savoir, j’allais abandonner pour le moment.




En l’observant je remarquais bien qu’elle avait d’autre question à me poser, simplement avec le regard qu’elle avait. Mais elle n’en fit rien. S’en doute parce que je n’avais pas l’air de vouloir parler de ce que j’étais et pour ceci je lui en était extrêmement reconnaissant. Je pourrais très bien lui en parler un autre jour, mais pas aujourd’hui. Ceci était encore trop tôt pour moi. Je devais apprendre à vivre ainsi d’abord. Peut-être qu’ensuite je pourrais lui parler de ce qu’était une chimère. Lorsqu’elle se leva, j’arquai un sourcil, confus. Qu’avait-elle en tête à présent? Ma question silencieuse fut bien vite répondue, elle voulait retourner au restaurant que j’avais fuis bien vite en l’apercevant. C’est vrai que j’y étais allé pour la simple et bonne raison que j’avais faim. Donc il serait peut-être temps que j’aille manger un peu, mon estomac réclamait toujours sa pitance.


- D’accord allons-y.


Je me levai donc à mon tour, avant de tendre la main vers ma cousine. Puis partit dans la direction d’où on venait. Un petit repas ne pourrait que nous faire du bien à tous les deux. Et si elle avait d’autre question, elle allait toujours pouvoir me les poser là-bas.

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Le fait qu’elle ne me pose plus de question sur ce que je suis, fut un soulagement pour moi. Parc que ce sujet allait toujours rester un mauvais souvenir pour moi, tout simplement. Je n’avais jamais voulu être changé en cette chose, qui n’était pas humaine, non plus une véritable créature. Je n’étais qu’un entre deux. Une chose crée par des savants fou, si on peu le dire ainsi. Je ne voyais pas de meilleure explication à ce que j’étais devenu. Il n’y avait pas vraiment d’explication non plus, les chimères ne sont pas censées exister, point final. Alors qu’elle se releva, je m’étais demander pourquoi, jusqu'à ce qu’elle me demande si je voulais retourner au restaurent. L’endroit qui avait déclenché nos retrouvailles, un peu étrange, je dois l’avouer. Puisque j’ignorais qu’elle était en ville. J’aurai cru qu’elle était toujours au Canada avec ses parents et non pas dans une petite ville de la Californie, comme celle de Beacon Hill. Mais d’une certaine façon j’étais heureux qu’elle soit ici, au moins ainsi je n’étais pas entièrement seul dans ma nouvelle vie. Bien que j’aie encore mon patron dans mon entourage, avoir de la famille ne pouvait qu’être bénéfique pour moi. Et ainsi m’empêcher de faire une grosse bêtise, comme vouloir retourner six pieds sous terre, par exemple? Bien que cette pensée ne m’était pas réellement passé par la tête, j’aurais très bien pu le vouloir un de ces jours. Mais plus maintenant, j’allais rester pour ma cousine et personne d’autre.


En chemin vers le restaurent, je gardai la main de celle-ci dans la mienne, lui prouvant toujours qu’elle ne rêvait pas, que j’étais bien réel. Parce que je me doutais, qu’elle pensait peut-être rêver en cet instant. Mais tout ceci était bel et bien réel. Je n’allais pas disparaitre à nouveau. Pas pour un long moment, j’allais essayer d’éviter le danger à l’ avenir. Des que l’on renta de nouveau dans le restaurent, je sentis le regard des collègues de ma cousine sur nous. Et surtout leur interrogation. C’est sur que le fait qu’elle m’aille suivi en courant de la sorte, pouvait soulever plusieurs questions. Mais la jeune femme ne fit que me présente en disant que j’étais son cousin et rien de plus. Je fis un léger sourire embarrasser, avant de la laisser me trainer jusqu'à une table vide, ou je pris place sans tarder. Il était vraiment temps  que je mange un peu, je n’avais rien avalé de la journée encore. Et cette journée allait de surprise en surprise. Elle me tendit donc un menu, avant de lui dire qu’elle allait revenir, je  le pris, la laissant aller s’expliquer a sa patronne et ses collègues. Avant de regarder toute les choses qu’il y avait. Mais je dois avouer que mon estomac réclamait depuis un certain temps, un bon vieux burger. Donc mon choix vraiment vite fait.



Donc je n’avais qu’a attendre le retour de ma cousine, qui ne fut pas très long, je lui fis part de ma commande, avant qu’elle ne disparaisse a nouveau. Posant les mains sur la table, j’observai les alentours en silence. Mais je vis que ma cousine reviens bien plus vite que je ne l’aurais cru. N’avait-elle pas à travailler? Encore une fois ma question silencieuse fut vite répondue.

- D’accord.  Et bien j’ai repris contacte avec l’homme pour qui je travaillais avant ma disparition. Et j’ai repris le boulot à son club.  



Sa deuxième question me fit rire un peu avant que je ne secoue la tête.


- T’inquiète je peux me sortir sans aucun problème. Je dois juste ne pas faire de vague et montrer que je suis de retour pour le moment. J’ai encore quelque petit détail à régler, avant d’être dans les normes.

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Maintenant que j’étais bien assis dans le restaurent qui avait mené a des retrouvailles, dont je n’avais pas été préparé. Je ne pouvais vraiment plus fuir les lieux. Ce n’est pas comme si j’allais de nouveau fuir. Une fois avait été assez surtout, que la jeune femme m’avait suivi a l’extérieur sans manteau je dois dire. Et moi comme un con, je ne lui avais pas offert ma veste. Ce n’est pas comme si j’en avais réellement besoin. Mon corps gênerait beaucoup plus de chaleur qu’avant. Je n’étais plus un simple humain lambada, mais bien une créature, un monstre. Comme on peut lire sur eux, dans les contes de fée, ou encore dans les mythes et légende. Malheureusement ce n’était plus qu’une simple légende à présent. Maintenant je savais que le monde était bien plus dangereux qu’on ne peut y croire. Surtout pour les humains, encore plus si on en connait pas le monde surnaturelle qui nous entour. Combien de gens dans cette salle étaient des êtres mythiques? Parcourant mon regard sur la salle, le temps que ma cousine aille me commander mon repas. Je ne pouvais que me poser la question, il y avait surement des créatures parmi ces gens-la. Sans que personne ne le sache. Et même moi, je ne réussissais guère a déceler lesquels étaient normaux, et qui étaient un monstre comme moi. Alors comment pourrais-je protéger ma seule famille présente dans la ville, si je n’étais pas capable de savoir qui était quoi? Non, je ne devais pas penser à cela. Pas aujourd’hui. Je dois juste donner mon attention à ma charmante cousine, qui justement prendre place avec moi a la table. Ah? Elle ne devait pas travailler? Pourtant je l’avais distraite de son boulot, il n’y a pas quelque instant maintenant.



Retournant toute mon attention sur ma cousine, elle me demande si j’ai des occupations. Donc je lui mentionne que je suis retourné voir mon ancien patron, pour qu’il me réembauche. Sans mentionner ou tout de même. Je ne crois pas qu’elle comprendrait que je travail dans un club de danseur nu. Et encore moins que je sois l’un de ces danseurs justement. Surtout que ce genre d’information, je préfère la garder pour moi, pour le moment du moins. Alors lorsqu’elle mentionne qu’il a été surprit de me revoir, je ne peux m’empêcher de lâcher un léger. Ça pour être surpris il l’avait été. Mais j’ai bien vite expliqué la situation et c’est lui qui a rit de ce qui s’est passé. En m’avouant qu’il était l’une de ses créatures en plus de cela! J’aurais dut m’en douter, oui, surtout que le jour qu’il m’avait sauvé de ce groupe de délinquant, il avait tout de même usé d’une force qu’un humain normal ne possède pas.


- Oui il a été assez surpris. Mais je lui ai expliqué la situation et il a bien vite compris.


Lorsqu’elle me demanda qu’elle petits détails que je devais régler avant d’être dans les normes, je figeai un peu. J’aurais peut-être mieux fais de me taire la ! Idiot! Soupirant un peu, je plonge mon regard dans celui de ma cousine avant de lui dire.


- Rien de bien grave. Je dois juste trouver comment faire pour reprendre la vie qu’on ma enlever. Dont me réinscrire a mes cours….


Ensuite elle me demande si j’ai un endroit ou me loger, je posai alors ma main sur celle de la jeune femme avant, de lui faire un sourire et de lui répondre.


- Oui, je vis dans le manoir de mon patron pour le moment. Des que j’aurais assez gagné, je me dénicherais un appartement en ville.



Je levai ensuite les yeux vers le collègue de ma cousine, qui vient nous porter nos lunches. Juste a l’odeur, je pu entendre mon estomac grogner. Il était vraiment temps que je mange moi.


- Merci. Bon appétit a toi aussi.

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J’aurais du me douter qu’en parlant du fait que j’avais encore quelque petite démarche à faire pour retrouver une vie normal, allait inquiète ma cousine. Mais encore une fois, je n’avais pas pu fermer ma bouche à temps. Et j’avais encore dit une bêtise. Et merde ! Allais-je un jour apprendre à me fermer la gueule ou pas? C’était bien celle-ci qui me foutais dans la merde la plupart du temps. Me retrouvant dans des situations pas possibles. Comme mon arriver au États-Unis, ceci était le meilleur exemple de ma manie à me foutre dans le trouble. Ça et mon accident avec un lion, en Afrique. Deux belles bêtises, qui m’avaient marqué a jamais. Un juste dans l’esprit et l’autre, avec une belle cicatrice. Et la possibilité aux médecins de l’horreur de me transformer en ce monstre, que j’étais à présent. Et que j’allais rester jusqu’à ma mort, du moins ma nouvelle mort. Puisque même la mort ne m’avait apporté aucun repos. Le repos éternel m’avait été enlevé. Sans que je puisse avoir aucun mot à redire sur le sujet. Mais bon être de retour, avait du bien aussi, je pouvais ainsi revoir un sourire sur le visage de ma cousine. Juste son visage resplendissant comme en ce moment, je ne pouvais pas lui refuser quoi que se soit. Voila pourquoi je lui expliqua que j’avais juste des petits détails sans intérêt a régler pour être a nouveau un citoyen de la ville de Beacon Hill, et être dans les normes de la société.



En ayant simplement posé ma main sur celle de la jeune femme, je la sentis se clamer tout de suite. Comme si un simple toucher, pouvait effacer les doute qu’elle avait en tête. J’étais bien heureux de pouvoir la faire se sentir si calme ainsi. Je lui avais simplement mentionné le fait que je voulais reprendre les études, c’était bien la seule chose que je n’avais pas entrepris de refaire. Mes cours, bien que j’allais les prendre en ligne pour le moment, puisque me retrouver entourer de gens, autres que dans les heures d’ouverture du boulot, je ne me sentais pas capable d’y arriver pour l’instant. Elle me posa la question en quoi, ce qui ne me surprit pas du tout. Affichant un léger sourire à cette question, je pris un petit moment avant d’enfin lui répondre.


- Et bien, en zoologie. Je veux pouvoir m’occuper des animaux… Comme mon père.


Ceci avait toujours été un rêve pour moi, être comme mon père en gros. Il avait toujours su quoi faire avec toutes les espèces d’animaux. Je voulais en faire de même. Pouvoir m’occuper d’eux, les soigner et tout le reste. Et en étant maintenant une créature, avoir cette partie animale en moi, ne pouvait que m’être utile. Sauf peut-être avec les félins, puisque j’étais une hyène en plus d’un loup. Mais tant pis, j’irais plus vers les canins rendu la c’est tout. Puis avant que leur discutions ne puisse continuer, je levai les yeux vers la collègue de ma cousine, qui nous amenais notre plat. Juste l’odeur du burger, fit grogner mon ventre, rajoutant ainsi de la couleur quelque peu a mes joues. Dans l’embarras. Je n’avais pas mangé beaucoup aujourd’hui, donc c’était tout à fait normal. Disant bonne appétit à la jeune femme, je ne me fis pas prier avant de prendre la première bouchée de mon burger. Ah que ça faisait du bien ! Après plusieurs bouchées je le redéposai dans mon assiette, puis retourna mon regard sur ma cousine.


- Et toi tu étudies dans quelque chose?

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Être ainsi avec ma cousine, me faisait du bien. Même si j’aurais préféré attendre un eu avant de lui dévoiler que j’étais de nouveau en vie. Enfin, je ne suis même pas sur que je l’aurais mentionné a aucun des membres de ma famille, quel soit de sang ou de cœur. Je dois dire que je n’avais pas voulu les entrainer dans la vie qui est la mienne à présent. Au contraire, les laisser dans le noir total du monde surnaturel, aurait été une bonne chose pour eux. Mais bon, Léa était déjà au courant pour ce monde si dangereux, je devais vivre avec ce détail à présent. Et non je n’allais jamais le dire au reste de la famille que j’étais en vie. Je ne pourrais jamais leur apprendre ce qu’il y a dans ce monde, ce qui se cache dans l’ombre de la nuit. Ce serait trop compliquer pour eux. Et leur mentir je ne pourrais guère non plus. C’était bien la raison pour laquelle je n’avais pas mentit a ma cousine, en lui disant tout de suite ce que j’étais. Bien que je voulais la garder loin de ce monde. Je n’étais tout simplement capable de mentir à celle-ci. Je ne l’avais jamais fait avant et ca n’allait pas commencer aujourd’hui, loin de la ! Cette rencontre par hasard, avait mis mon plan de rester discret à l’ envers, mais j’étais bien heureux de l’avoir retrouver. De toute notre famille, elle était la seule que je me sentais coupable d’avoir abandonner avec ma mort. Et ce même si ce n’était pas entièrement de ma faute. Je n’avais pas demandé à être kidnapper par ces trois fous la. Je ne voulais qu’une vie loin de mon passée, loin d’elle.



Lorsqu’elle me demanda dans quoi je voulais faire mes études, je lui répondis des plus franchement. Et je savais qu’elle allait faire le lien avec ma passion depuis qu’on était encore des enfants. Ce rêve que j’avais toujours eut. C’est sur que lorsque j’allais terminer mes études j’allais s’en doute devoir dire adieu a la scène, mais en même temps, j’adorais ma position dans le club de mon patron. Bien que je n’aille jamais l’avouer à haute voix. Et surtout pas a ma cousine. J’avais peur du genre de réaction qu’elle pourrait avoir si elle savait ou je travaillais en ce moment. Puisque je n’avais jamais été aussi extravagant. Donc ce boulot, avant je ne l’aurais jamais pris, ni même envisager. Alors que maintenant je me fichais de beaucoup de chose, qu’avant ça m’aurait fait peur ou mis mal à l’aise. C’est surement la transformation qui ma fait cela, ou alors mon retour a la vie tout simplement. Un ou l’autre et peut-être les deux.  Elle me dit que s’était une bonne nouvelle, à ceci je lui souris. Mais je n’eus pas réellement le temps de répondre quelque chose d’autre puisque nos repas furent déposés devant nous. Et la faim me tirailla l’estomac juste à l’odeur de ce burger.



Donc je commençai à manger sans tarder une seule minute, mon appétit était peut-être un peu trop présent. Mais bon, je n’avais pas beaucoup mangé aujourd’hui. Et faut dire que cette retrouvaille m’avait creusé l’appétit aussi. Elle avait été bien trop tôt, dans mon retour à la vie a mon gout. Il était bien trop tard à présent, mais bon j’allais mis faire avec le temps, tout simplement. Mais après plusieurs bouchers de suite, j’avais redéposé mon burger dans l’assiette pour ensuite reposer mon regard sur ma cousine. Et lui poser une question a mon tour, parce que je savais qu’elle travaillait ici. Par contre avait-elle des études? Ou alors était-elle simplement sur le marché du travail? Lorsqu’elle fini par me répondre, j’arquai un sourcil. Bon d’accord elle avait eut besoin d’argent pour s’installer ici a Beacon Hill, mais elle n’avait pas d’idée dans quoi aller pour ces études?


- Tu  n’as pas une toute petite idée de quoi faire? Tu ne vas pas rester serveuse toute ta vie, non?

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Être ici en compagnie de ma cousine, mais fait un grand bien certes, mais il reste le fait que je ne voulais pas dire a personne mon retour a la vie, inexpliqué. Du moins, pas tant que je n’aille pas d’idée de comment j’étais de retour a la vie surtout. Je me souvenais simplement l’aiguille enfoncer dans mon coup, cette voix me disant que j’étais une expérience rater, puis j’avais rouvert les yeux au pied du Nemeton, comme plusieurs autres personnes. Oui, car je n’avais pas été seule ce fameux soir la. Bien que je n’aie pas vue le visage de personne, je savais fort bien que je n’étais pas le seul à être revenu d’entre les morts. Et il y avait cette crainte au fond de mon esprit, que les fous qui m’avait fait souffrir, faisait partit des ramener a la vie. Juste cette pensée me faisait froid dans le dos, donc j’essayais tant bien que mal de ne pas y penser. Puisqu’y penser ne m’aidait guère à apprécier le moment, dans lequel je me retrouvais. Ma cousine était devant moi, je n’avais rien d’autre de mieux à espérer. Bien que j’aie aimé qu’elle ne soit pas mêler a ces histoires de surnaturelle, je ne pouvais pas retourner dans le passée a présent. Et juste me concentrer sur sa protection à présent.



Mais pour le moment, mon attention était plus porter sur le fait qu’elle n’avait aucune idée de quoi faire comme étude? Et ce même si elle s’inscrirait a l’université. Soupirant légèrement, je pris une gorgée d’eau de mon verre. En y pensant un peu, a mon arriver a Beacon Hill, je n’avais pas plus d’idée qu’elle sur quoi faire de ma vie. J’avais simplement voulu fuir l’Afrique, ce qui m’avait mené a New-York pour commencer. Ou j’y avais rencontré mon patron, et que j’avais pu avoir un boulot à peine débarqué aux États-Unis. Sans lui j’aurais été sans doute perdu. Mais lorsqu’on était venu ici à Beacon Hill, ma vie avait pris une tournure que je n’aurais jamais pensée. Surtout que la seule raison pourquoi j’avais été sélectionné pour leur petite expérience était dut a ma propre connerie étant plus jeune. Le fait que j’avais déjà deux ADN dans mon corps, à cause de cette attaque de lion sur ma personne. Ceci aurait été une chose que j’aurais changé dans mon passée. Ainsi je serais sans doute rester en vie, et je n’en serais pas ce monstre à présent. M’enfin peut-être que non. J’aurais très bien pu être mordu par un Alpha aussi.  Donc lorsqu’elle me dit qu’elle voudrait bien, mais elle ne savait pas en quoi, je ne fis qu’hausser les épaules. S’était déjà mieux que rien non?


- D’accord.


A présent que j’ai terminé mon burger, je sens que mon estomac s’est enfin calmer. Cette nourriture m’avait fait le plus grand bien, ça c’est sur. Je retournai mon regard sur la jeune femme, qui me tend de sa tarte, pour que l’on fasse comme lorsque nous étions jeunes. Nous partager un dessert, surtout que je ne suis pas très friand de sucrée, s’était la meilleure façon que j’en mange sans gaspiller. En prenant une simple bouchée, je souris à ma cousine avant de simplement répondre.


- Non je crois avoir assez mangé pour le moment.

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Cette petite pause avec ma cousine est quelque chose de relaxant pour moi. Je ne croyais pouvoir la revoir un jour, surtout que je suis censé être six pieds sous terres. Et ce depuis trois ans déjà. C’est étrange a quel point le temps passe vite, lorsqu’on est dans son sommeil éternel. Je voudrais bien savoir tout ce qu’il avait changé depuis, mais en même temps, je n’avais pas vue grand-chose avant que la mort ne vienne jusqu'à moi. La vie à Beacon Hill, je ne l’avais pas réellement vécu, pendant le peu de temps que j’y avais vécu avant d’être kidnapper par ces fous. Donc je n’allais s’en doute pas remarquer le moindre des changements dans la ville. Lorsque la jeune femme m’avait fait mention qu’elle n’avait aucune idée quoi prendre comme cursus a l’université. Au départ, je m’inquiétai pour elle. Elle ne pouvait pas  juste travailler en tant que serveuse toute sa vie. Il lui fallait quelque chose de plus stable comme emplois. Bien que je fusse un peu mal placer pour lui faire la morale, si je le voulais réellement je pourrais juste ne pas me réinscrire au cours en ligne et continuer à travailler pour mon patron. Parce que quoi qu’on en dise, j’aimais bien travailler au Bears&Wolves. Pourtant je n’étais pas quelqu’un qui aimait attirer l’attention sur lui. Surtout pas maintenant que je revenais d’entre les morts. Mais il y avait une certaine excitation qui m’attirait à continuer tout de même.




Donc je ne dis rien d’autre sur le sujet, elle allait bien finir par un jour prendre une décision sur son future. Je n’étais pas ses parents, mais seulement son cousin. Je ne pouvais pas la réprimander sur le sujet. Donc valait mieux laisser tomber pour le moment. Et peut-être en parler un autre jour. Justement elle avait déjà une idée derrière la tête pour notre prochaine rencontre. Une petite fête pour mon retour. Oh que non ! Ouvrant les yeux grand, je la regardai surpris de cette idée-la. Ce n’était peut-être pas une bonne suggestion. Je ne voulais pas être obligé de n’expliquer à personne mon retour. Non, pas maintenant. Déjà que j’avais revu le gamin que je détestais, c’était bien assez pour mon retour inexpliqué.


- Un petit quelque chose pour mon retour? Tu es sur que c’est une bonne idée?

Je n’attendais pas réellement a ce qu’elle me répondre sur ces questions la. Surtout qu’un de ses collègues vint débarrasser nos assiettes demandant si on voulait autre chose. Pour moi, j’en avais assez eut. Donc je gardai le silence. Jusqu'à ce qu’une autre employée vienne vers nous donnez un chocolat chaud à ma cousine. Elle avait vraiment la dent sucrée celle-ci. Relevant le regard sur la jeune femme, qui ne se gênait guère pour m’observer un instant, je fis un léger sourire. Avais-je toujours autant de succès qu’avant? Et bien faut croire que oui. Je l’observai quitter les lieux pour retourner en cuisine, mon sourire ne s’effaçant nullement de mon visage, avant de retourner mon regard sur ma cousine. Ah oui ! Mon patron ! Merde! Quelle heure était-il? En regardant sur une horloge sur l’un des murs de l’établissement, je soupirai légèrement. Il me restait encore un peu de temps, avant que je n’aille a aller au boulot par chance. Mais j’allais devoir y aller, bientôt.


- Je n’ai rien de réellement prévu. Mais je vais devoir te laisser, je dois me rendre au boulot, avant que mon patron finisse par m’appeler disant que je suis en retard.


Et je dois dire que je ne voulais pas enrager ce gros ours, surtout maintenant que je savais qu’il était une créature. Ce serait une très mauvaise idée de ma part. Me levant donc de ma chaise, je me dirigeai vers la jeune femme pour déposer un baiser sur sa joue.


- On se revoit plus tard?


Je lui souris avant de prendre la route du boulot.  

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